lundi 23 juin 2014

 Rôti de porc et sa sauce au camembert 

Pour 6 à 8 personnes
1 oignon
15 g de beurre
1 rôti de porc d'un kilo
50 cl de cidre brut
½ camembert au lait cru
sel, poivre


1. Pelez et coupez l’oignon en quartiers. Faites-les dorer dans un faitout ou une cocotte avec le beurre.
2. Préchauffez le four à 180°C. Déposez le rôti et faites-le dorer sur toutes ses faces.
3. Déglacez avec le cidre et retirez du feu.
4. Ajoutez le couvercle et faites cuire dans le four 1h à 1h20, selon si le rôti est dans l’épaisseur ou la longueur. Surveillez la cuisson de temps à autre pour rajouter de l’eau si le cidre venait à s’évaporer.
5. A la fin de la cuisson, récupérez 10 cl de jus.
6. Coupez le camembert en morceaux. Faites-le fondre avec le jus de cuisson, à feu doux en fouettant pour homogénéiser.
7. Servez le rôti avec la sauce sans attendre.


dimanche 14 novembre 2010

Gigot d'agneau à la normande

Pour 4 personnes :

- un gigot d'agneau d'1kg environ, si possible sans os,
- 60g de beurre,
- 2 verres de cidre, brut de préférence,
- 1 verre de calvados,
- un petit pot de crème fraîche,
- sel et poivre.


Préchauffez le four à 250°C. Pendant que la température monte, frottez le gigot de sel et de poivre. Tartinez-le de beurre. Déposez le dans un plat allant au four.

Lorsque la température est atteinte, mettez le gigot au four. Laissez cuire environ 20 minutes, retournez-le, baissez la température à 200°C, puis continuez la cuisson pendant environ 25 à 40 minutes, suivant que vous le préférez saignant, rosé ou à point. Ces indications sont valables pour mon four, adaptez-les en fonction du vôtre.

Lorsque votre cuisson préférée est atteinte, sortez le gigot et laissez-le reposer sous un papier d'aluminium. Pendant ce temps, récupérez dans une casserole les sucs de cuisson. Ajoutez le cidre et le calvados, faites bouillonner pendant cinq minutes, puis ajoutez la crème fraîche.

Découpez le gigot, servez-le nappé de sauce normande, accompagné par exemple de flageolets ou de haricots blancs.

jeudi 10 juin 2010

Comprendre l'ennemi.

Comprendre l’ennemi.

L’ennemi extérieur

C'est l’histoire d’une jeune fille qui décida de monter jusqu’au sommet d’une montagne pour rendre visite à sa grand-mère. Il pleuvait des cordes, un vent froid soufflait, le tonnerre éclatait à chaque seconde.
Alors qu’elle était presque arrivée à destination, elle sentit quelque chose effleurer ses pieds. Baissant les yeux, elle vit que c’était un serpent.
« Je suis en train de mourir, dit le serpent. Il fait très froid, il n’y a rien à manger sur cette montagne, je t’en prie, protège-moi ! Mets-moi sous ton manteau, sauve mon âme, et je serai ton meilleur ami. »
Malgré la tempête, la petite s’arrêta et commença à réfléchir. Elle regarda la peau dorée et verte du serpent, et elle se dit qu’elle n’avait jamais rien vu d’aussi beau. Elle pensa qu’elle rendrait jalouses ses camarades de classe quand elle arriverait avec un serpent qui la défendrait contre tout. Enfin elle dit :
« C’est bien. Je vais te sauver, parce que tous les êtres vivants méritent de la tendresse. »
Le serpent devint l’ami de la petite, lui servit à effrayer les personnes agressives au collège, lui tint compagnie les jours de solitude. Et puis un soir, alors qu’elle faisait ses devoirs à la maison, elle sentit une douleur aigue au pied droit. Baissant les yeux, elle vit que le serpent l’avait mordue.
« Tu es venimeux ! s’écria-t-elle. Je vais mourir aussitôt ! »
Le serpent ne dit rien.
« Comment as-tu pu me faire ça ? Je t’ai sauvé la vie !
– Ce jour-là, quand tu t’es baissée pour me sauver, tu savais que j’étais un serpent, non ? »
Et, lentement, il sortit en rampant.

L’ennemi intérieur

Un berger vit un homme assis au bord d’une route, apparemment dans une complète désolation.
« Qu’est-ce qui vous préoccupe ? s’enquit-il.
– Mon frère, il n’y a rien d’intéressant dans ma vie. J’ai assez d’argent pour ne pas avoir besoin de travailler, et je voyageais pour voir s’il y avait quelque curiosité dans le monde. Mais tous les gens que j’ai rencontrés n’ont rien de nouveau à me dire, et ils ne parviennent qu’à accroître mon ennui.
« Enfin, je peux affirmer sans crainte que, malgré tout ce que j’ai fait, je n’ai pas trouvé la paix que je cherchais. Je suis devenu mon pire ennemi. »
Immédiatement, le berger s’empara de la valise de l’homme et se mit à courir sur la route. Comme il connaissait la région, il réussit rapidement à mettre une distance entre eux, prenant des raccourcis dans les champs et les collines.
Quand la distance entre eux fut suffisante, il replaça la valise au milieu de la route par où le voyageur allait passer, et il se cacha derrière un rocher. Une demi-heure plus tard, l’homme apparut, se sentant plus misérable que jamais, à cause du voleur qu’il avait rencontré.
Dès qu’il vit la valise, il se précipita dessus et l’ouvrit, essoufflé. Voyant que son contenu était intact, il leva les yeux vers le ciel, tout joyeux, et remercia le Seigneur d’être en vie.
« Certaines personnes comprennent le goût du bonheur seulement quand elles peuvent le perdre », pensa le berger en regardant la scène"

samedi 27 février 2010

Poule au blanc

Ingrédients :

1 Poule (2kgs env)
8 pommes de terre
4 carottes
4 poireaux
3 navets
4 jaunes d’oeuf
2 oignons
2 cubes de bouillon de poule
150 gr de crème fraîche
Une cuillère à soupe de farine
Un peu de cidre
Clous de girofle
Poivre
Sel
Persil
Laurier
Thym


Ustensiles :

1 cocotte ou 1 marmite (en fonte traditionnellement), un peu de fine ficelle à cuisine (blanche), une casserole.

Accompagnement :

Si les légumes ne suffisent pas, du riz pilaf (riz cuit dans une poêle avec des oignons coupés dans du bouillon)

Du cidre bien sûr !

Recette :

Lavez et épluchez tous vos légumes.
Salez et poivrez l’intérieur de la poule et disposez la dans la marmite de type cocotte.
Faites bouillir 1 litre d’eau dans laquelle vous aurez disposé les deux cubes de bouillon.


Arrosez la poule dans la cocotte avec le bouillon mais gardez en un fond de côté. Rajoutez de l'eau pour qu'elle remplisse la moitié au 3/4 quart de la marmite. Commencez à faire cuire à feu moyen


Ficelez les poireaux entre eux, avec le laurier, le thym et le persil pour en faire une botte.
Placez les dans la cocotte.
Piquez les oignons avec un ou deux clous de girofles puis ajoutez les dans la cocotte ou la marmite à leur tour.
Couvrez la cocotte et faites cuire à feu moyen jusqu’à ébullition (environ 20 à 30 minutes)

Pendant ce temps, coupez vos carottes, vos navets et vos pommes de terre. Puis, rajoutez les dans la cocotte. Puis faites cuire une bonne heure à une bonne heure et demie.

Quand c’est cuit, découpez votre poule et déposez les morceaux dans un plat avec les légumes.


Ensuite faites fondre le beurre et ajoutez y la farine, remuez alors frénétiquement sans vous arrêtez pendant 1 à 2 minutes (pour obtenir un roux blond)

Ajoutez lui alors le fond du bouillon et une larme de cidre (ou de calva)

Faites le ensuite légèrement réduire en faisant attention qu’elle ne bout pas !

En dehors du feu, y incorporez en fouettant énergiquement, la crème fraîche et les jaunes d’œuf, rajoutez sel et poivre, puis remettez une à deux minutes sur le feu sans cessez de remuer.

Retirez du feu et versez la sauce directement sur la poule et les légumes dans le plat.

En règle générale, en Normandie, ça se sert traditionnellement et exclusivement le dimanche mais surtout le jour de Pâques ; dans un plat où les morceaux de poule sont recouverts de crème.

On peut aussi ajouter des champignons blancs et un filet de citron.


Bon, pour en avoir mangé, régulièrement les dimanches, toute mon enfance, j’adore … Maintenant, ça a le goût de la nostalgie des mets de la jeunesse.
Bref, pour ceux qui aiment la crème fraîche, ils vont adorer !

mercredi 23 décembre 2009

Noel


Une histoire de Noël

Une vieille légende bien connue dont l’origine est invérifiable raconte qu’une semaine avant Noël l’archange Michel demanda à ses anges d’aller visiter la Terre ; il désirait savoir si tout était prêt pour la célébration de la naissance de Jésus-Christ. Il les envoya deux par deux,toujours un vieil ange avec un plus jeune, de manière à sefaire une opinion plus complète de ce qui se passait dans la Chrétienté.

L’un de ces duos fut désigné pour le Brésil, et ils arrivèrent tard le soir. Comme ils n’avaient nulle part où dormir, ils demandèrent abri dans une des grandes demeuresque l’on peut voir dans certains endroits à Rio de Janeiro.Le maître de maison, un noble au bord de la faillite (ce qui, soit dit en passant, arrive à beaucoup de gens qui habitent cette ville), était un catholique fervent,et il reconnut tout de suite les envoyés du Ciel aux auréoles dorées qui surmontaient leur tête.

Mais il était très occupé,il préparait une grande fête pour célébrer Noël et il ne voulait pas défaire la décoration presque terminée : il les pria d’aller dormir dans la cave. Bien que les cartes de voeux soient toujoursillustrées d’une chute de neige, au Brésil la date tombe enplein été ; là où les anges furent envoyés, il faisait une chaleur terrible, et l’air, chargé d’humidité, était quasi irrespirable. Ils se couchèrent sur un sol dur, mais avant de commencer ses prières, le vieil ange remarqua une fente dans le mur.

Il se leva, la répara en se servant de ses pouvoirs divins, et retourna à sa prière nocturne. Ils passèrent unenuit d’enfer, tellement il faisait chaud. Ils dormirent très mal, mais ils devaient accomplir la mission que Dieu leur avait confiée. Le lendemain, ils parcoururent la grande ville – avec ses douze millions d’habitants, ses plages et ses montagnes, ses contrastes, ses beaux paysages et ses recoins horribles. Ils remplirent des rapports, et quand la nuit tomba de nouveau, ils entreprirent de se rendre dans l’intérieur du pays.

Mais,trompés par le décalage horaire, ils se trouvèrent de nouveau sans lieu où dormir.Ils frappèrent à la porte d’une humble maison, oùun couple vint les accueillir. Comme ils n’avaient pas accès aux gravures médiévales qui représentaient les messagers de Dieu, ils ne reconnurent pas les deux pèlerins – mais s’ils avaient besoin d’un abri, la maison était à eux. Ils préparèrent un dîner, présentèrent le petit nouveau-né et offrirent leur propre chambre, s’excusant parce qu’ils étaient pauvres, il faisait très chaud, mais ils n’avaient pas d’argent pour acheter un appareil d’air conditionné.Quand les pèlerins se réveillèrent le joursuivant, ils trouvèrent le couple en larmes. Leur seule possession, une vache qui donnait du lait, du fromage et de quoi nourrir la famille, avait été retrouvée morte dans le champ. Ils prirent congé des visiteurs, honteux de ne pouvoir préparer un petit déjeuner.

Tandis qu’ils marchaient sur la route de terre, le jeune ange manifesta sa révolte :« Je ne peux pas comprendre cette manière d’agir ! Le premier homme avait tout ce dont il avait besoin,et pourtant tu l’as aidé. Quant à ce pauvre couple qui nous a si bien reçus, tu n’as rien fait pour soulager sa souffrance !– Les choses ne sont pas ce qu’elles paraissent, dit le vieil ange. Quand nous étions dans cette horrible cave, j’ai remarqué qu’il y avait beaucoup d’or emmagasiné dans le mur de cette grande maison, laissé là par un ancien propriétaire. La fente laissait voir une partie du trésor, et j’ai décidé de le cacher de nouveau, parce que le maître de maison ne savait pas aider ceux qui en avaient besoin.« Hier, pendant que nous dormions dans le lit que le couple nous avait offert, j’ai noté qu’un troisième invité était arrivé : l’ange de la mort. Il était envoyé pour emmener l’enfant, mais comme je le connais depuis des années,je l’ai convaincu de prendre la vie de la vache à sa place.« Souviens-toi du jour que l’on se prépare à fêter.

Comme les gens accordent beaucoup de valeur à l’apparence, personne n’a voulu recevoir Marie. Mais les bergers l’ont accueillie, et pour cette raison, ils ont eu la grâce d’être les premiers à contempler le sourire du Sauveur du Monde. »