samedi 31 janvier 2009

Des nouvelles du Lyonnais



Des nouvelles de notre lyonnais passionné par la Normandie et son terroir! Il nous invite même à parrainer une vache Normande!(voir article ci contre)

Il nous offre en plus une vidéo:

La normandie vous offre un voyage..

pour partir, cliquez ici! :http://www.youtube.com/watch?v=SvLtBzLOhrc

Dans un ancien message, je parlai déjà de lui je le répète:

"Ce lyonnais est formidable!"

http://lespetitsnormands.unblog.fr

mardi 6 janvier 2009


Carré de porc à la Normande.


Carré de porc pour 4 personnes
4 Pommes acidulées
Huile d’olive
50 cl de cidre
2 gros
oignons ou 4 petits
1 cuillerée à café de gingembre en poudre
1 cuillerée à café de cannelle en poudre
Sel, poivre.



Chauffez de l’huile d’olive dans une cocotte en fonte.
Mettez le carré de porc à saisir pendant 3 ou 4 min (retournez-le pour qu’il dore sur tous les côtés).
Baissez le feu puis arrosez largement la viande de cidre et mettez un peu d’eau sur le dessus du couvercle de la cocotte en fonte.
Faites cuire 1 h à feu très doux en arrosant toutes les 10 min avec le jus de cuisson (rajouter au besoin un peu de cidre si le liquide s’est évaporé pour que la viande ne dessèche pas).
Emincez alors les oignons et ajoutez-les dans la cocotte avec la viande, laissez-les mijoter dans le cidre.
Pelez les pommes, coupez-les en quartiers puis les quartiers en deux.
Ajoutez-les dans la cocotte.
Salez, poivrez, saupoudrez de gingembre et de cannelle.
Ajoutez le reste de cidre.
Arrosez le tout avec le jus de cuisson et laissez mijoter encore 15 min.
Eteignez puis laissez reposer 10 min dans la cocotte avant de servir.

Servir éventuellement accompagné de pommes de terre

La Fée


La commune de Gratot, dans le département de la Manche, abrite un château construit au XIIIème siècle. Cette demeure dont la sauvegarde, aujourd’hui terminée, a été entreprise en 1968 par une équipe de passionnés fut pendant sept siècles la propriété de la famille d’Argouges.

L’histoire dit qu’un jour, un des seigneurs de Gratot se perdit dans la forêt lors d’une chasse au loup. Il rencontra une jeune fille extraordinairement belle. Celle-ci lui indiqua son chemin avant de disparaître. Les jours suivants, le seigneur retourna dans la forêt dans l’espoir de la retrouver. Sa persévérance fut récompensée, si bien que l’amour finit par habiter leurs deux cœurs. Notre fée, puisque c’en était une, accepta d’épouser le châtelain mais celui-ci dut consentir, sur l’honneur, à ne jamais prononcer le mot "mort". Le seigneur jurant qu’il ne sortirait plus de sa bouche, le mariage put être célébré.
Pendant dix ans, ils vécurent heureux dans leur château jusqu’au jour où, alors qu’ils devaient assister à un tournoi, le seigneur attendait son épouse qui s’apprêtait. L’impatience le gagnant, il s’emporta :
"Belle Dame, vous êtes si longue à vos besognes que seriez bonne à aller quérir la MORT".
Le mot maudit à peine prononcé, la fée poussa un cri déchirant et bascula par l’une des fenêtres, pour disparaître dans les douves du château. Aujourd’hui encore, on peut voir l’empreinte que son pied a laissé sur le rebord de la fenêtre. A ce qu’on dit, les soirs de tempêtes, on peut l’entendre, dans les ruines du château, poussant un cri déchirant : "La mort, la mort..."
On notera que cette légende est également racontée à propos du château de Rânes près d’Argentan dans le département de l’Orne, ainsi que d’un autre situé près de Bayeux ; ces propriétés ayant toutes deux appartenu à la famille d’Argouges.