jeudi 13 novembre 2008

Formidable ce Lyonnais!


Fromagerie du Val de Sienne- fabrication Artisanal.
1000 Camemberts par jour pour préserver une qualité irréprochable du produit et respecter au plus près la charte AOC.

livré à domicile: 6,90€ sur le marché: 4,75€
Sur les marchés 9h - 13h:mercredi - MONCHATjeudi, dimanche - SAINT ANTOINEvendredi, samedi - CROIX ROUSSE
Pour commander 06 66 31 16 23 de 16h à 21h sur LYON et sa banlieue. Livraison à partir de 19h.




En vla un qui s'y connait!

jeudi 6 novembre 2008

Teurgoule


La teurgoule (quelquefois appelée bourgoule ou torgoule) est une spécialité culinaire de Normandie.
C’est un dessert, sorte de riz au lait sucré généralement parfumé à la cannelle cuit à four très doux mais très longtemps (5 heures), de telle façon que les grains de riz ne sont presque plus discernables.
La teurgoule se déguste souvent chaude avec la fallue, une brioche normande, et du cidre.
Histoire.
Le fait que les ingrédients – riz et cannelle – de ce dessert typiquement normand ne soient nullement originaires de Normandie est dû au fait qu’ils faisaient partie du butin capturé par les corsaires normands au XVIIe siècle sur les galions espagnols en provenance du Nouveau Monde. Aujourd’hui, la cannelle est quelquefois omise au profit d’une gousse de vanille, de caramel, de zestes d’agrume confits ou même d’une feuille de laurier.

Étymologie
L’origine du terme viendrait de « se tordre la goule » (la bouche) lorsqu’on mangeait la teurgoule ; certains affirment que c’est parce qu’on se dépêchait de la manger alors qu’elle était encore très chaude et d’autres que c’est parce que les premières versions n’avaient pas encore atteint le moelleux d’aujourd’hui.


Pour préparer une savoureuse teurgoule
1 litre de lait entier de préférence
80 g de riz rond (impératif)
80 g de sucre roux cristallisé
2 ou 3 secouettes de cannelle en poudre
1 pincée de sel
1 feuille de laurier (facultatif)
1 gousse de vanille (facultatif)
Mélangez soigneusement le riz, le sucre, le sel et la cannelle avec éventuellement la feuille de laurier et la gousse de vanille fendue. Versez le lait en remuant bien. Versez la préparation dans un moule et mettez à four pas trop chaud (th 120°C environ) et laissez cuire 3 bonnes heures.
La teurgoule est prête quand la croûte est dorée et quand la préparation n'est plus liquide.

jeudi 18 septembre 2008

Ouverture de la chasse


Aaaaah...J'ai manqué l'ouverture de la chasse. Ce plaisir bucolocharcutier qui comble les sens du chasseur : le bruit du canon, l’odeur de la poudre, le goût du gibier saignant, la vue d’un vol de perdreaux stoppé net par une nuée de petites billes de plomb, le contact de la crosse et de la gâchette. Quel spectacle magnifique s’offre à nous quand le calibre douze expulsé dans une gerbe de feu de la gueule fumante du canon vient arracher la queue panachée d’un faisan putassier venaissin. Son plumage s’étiole et des gouttelettes de sang se mêlent à la brume matinale qui recouvre les prairies environnantes. Son gouvernail détruit, il pique droit vers le sol tel un vulgaire caillou coulant dans une piscine. Puis il s’agite frénétiquement souillant d’hémoglobine l’herbe grasse offerte jusqu’ici en pâture à 3 charolaises aussi alertes qu’un guichetier de la SNCF un lendemain de fête. C’est alors qu’un basset, aux oreilles pendantes et à la queue en berne, se rue sur la victime, la coince entre ses mâchoires baveuses et la rapporte à son maître. Le regard vide, témoin d’une intelligence aussi développé qu’un animateur de radio pour jeunes rappeurs, il lève la tête vers son maître et dépose sa proie devant ses bottes en caoutchouc dont la marque évoque une future victime potentielle. Voyant que l’oiseau frétille encore, il recharge son fusil, l’ajuste et lui tire un coup de sommation dans la tête et le dernier coup en l’air. Y a plus qu’à le ranger dans la besace. Et ce midi à l’heure de l’apéro c’est en vomissant par abus de panaché qu’il repensera à cette gerbe de feu explosant cette queue panachée.

mardi 16 septembre 2008












Chausey, c'est...
Le plus grand archipel d'Europe, lessivé deux fois par jour par les plus fortes marées du Vieux Continent.
Une Grande Ile longue d'à peine un mille.
Une nature magnifique et un site classé, donc protégé.
Un rude exercice de navigation.
Des îles normandes – pas anglo-normandes –, ancrées à neuf milles de Granville.
Chausey, c'est… tout sauf un lieu commun.
L'archipel de Chausey se situe à une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Granville. Il est composé d'une multitude d'îlots et d'écueils dont une cinquantaine ne sont jamais recouverts à marée haute. Avec le jusant, l'archipel laisse place à un platier très étendu, plus ou moins émergé et traversé de bras de mer.
MARIN-MARIE, L'ENCHANTEUR
Nombreux sont les peintres qui viennent s'essayer à rendre compte de la complexe réalité chausiaise – cette eau qui bouge, ce relief qui change, cette lumière si fugitive… L'un d'eux a merveilleusement su rendre la vie de l'archipel : Marin-Marie.
Né en 1901 à Fougerolles-du-Plessis, mort en 1987, Marin-Marie était, il est vrai, doué de bien des talents : peintre de la Marine, navigateur audacieux et écrivain maritime. De son vrai nom Paul Marin Durand Couppel de Saint-Front, il fait la traversée Douarnenez-New York en solitaire sur
Winibelle II, ce qui n'est pas si courant en 1933 ! Il a toujours considéré Chausey comme son port d'attache – et c'est d'ailleurs là qu'il a fait escale au terme de sa traversée Ouest-Est de l'Atlantique en solitaire sur sa petite vedette à moteur, Arielle, en 1936, avant de rallier Le Havre, où l'attendaient honneurs et discours officiels.
Dans sa
belle maison, au pied de la chapelle, le maître disposait d'un magnifique atelier tourné vers le Sound, illuminé d'une immense verrière et encombré d'esquisses, d'aquarelles, de maquettes, de photos, de demi-coques… Acuité du regard, finesse du trait et amour profond du site ont permis à Marin-Marie d'immortaliser l'archipel dans ce qu'il a de plus authentique. Et, quand “Marin l'Enchanteur” a appareillé pour son dernier voyage, Chausey a perdu un peu de son âme – et son plus ardent défenseur…
Pour se rendre à Chausey:


samedi 5 juillet 2008

Le Camembert




D'après la légende, c'est une habitante de Camembert, une certaine Marie Harel, qui a inventé le fromage qui porte le nom du village. Elle aurait reçu d'un prêtre le "secret" de sa fabrication. Pendant la Révolution Française (1789), tous les prêtres catholiques en France devaient jurer fidélité à la nouvelle République. Ceux qui refusaient étaient exécutés ou exilés. Quelques-uns ont choisi de se cacher à la campagne, en attendant des jours meilleurs. En 1790, pendant le mois d'octobre, l'Abbé Charles-Jean Bonvoust aurait demandé accueil chez Marie Harel, à sa ferme de Beaumoncel. Il était originaire de la Brie, une région proche de Paris connue pour ses fromages. En retour du refuge qu'elle lui a offert, il lui a fait part du "secret" de la fabrication du fromage de Camembert. Une fort jolie légende, mais toute la région était réputée pour ses fromages bien avant la naissance de Marie Harel le 28 avril 1761 ! En 1569, Brugerin de Champier dans sa De Re Ciberia, a fait référence aux "fromages du Pays d'Auge", tout comme Charles Estienne, un autre écrivain, en 1554. Thomas Corneille, le frère de Pierre Corneille (auteur du Cid), a parlé en 1708 des "fromages de ... Camembert" dans son traité sur la géographie. Au cours du XIXe siècle, grâce à l'arrivée du chemin de fer (1850), les fromages de Camembert ont gagné les marchés de Paris et de toute la France. En 1890, la maintenant bien-connue boîte ronde a été inventée - et les fromages de Camembert sont partis à la conquête du monde entier. Le bicentenaire du fromage de Camembert a été fêté en 1991.
Essayez donc la blanquette de veau Marie Harel
Suivez le recette traditionnelle de la blanquette puis déposez le tout dans un plat en terre, ajoutez des lamelles de camembert puis faites gratiner au four!

mercredi 11 juin 2008

Conte


L’arbre qui voulait rester nu.

Il était une fois un arbre. Au beau milieu d’un verger, il était sorti de terre, petite pousse verte et fragile se confondant avec les herbes alentours. Curieux de tout, il regarda bien vite le monde qui l’entourait, les fleurs qui s’ouvraient le matin et se refermaient le soir, les oiseaux qui sifflaient en sautant de branche en branche, le paysan qui venait tôt le matin cueillir les fruits des arbres, les graminées qui ondulaient sous la caresse des vents...
Ah !, il le trouvait beau ce monde autour de lui, il avait envie lui aussi de participer à cette beauté, de trouver sa place dans cette harmonie.
Une année s’écoula et, ayant grandi, il était devenu un petit rameau portant quelques tiges. Il se rendit compte qu’il n’était pas un brin d’herbe comme il l’avait crû tout d’abord, mais un arbre et se mit à observer plus attentivement ses aînés.
Il les trouvait si grands, si beaux recouverts de leurs feuilles et de leurs fleurs ; il fût si émerveillé de voir toutes ces fleurs se transformer en fruits, il fût si attendri des soins attentifs que leur apportait le paysan, mais...
Mais, se regardant, il s’aperçut que son écorce ne ressemblait à aucune de celles qui les habillait, que ses branches n’avaient pas la même forme que les leurs. Alors, il eût peur, peur de n’être pas assez grand, peur de n’être pas assez beau, peur de ne pas porter assez de fruits, il eût peur que les autres, pommiers, poiriers, mirabelliers... n’acceptent pas sa différence et il décida de ne produire ni feuille, ni fleur, ni fruit.
C’est ainsi que les années passèrent, à chaque printemps, son tronc s’épaississait, s’allongeait, de nouvelles branches poussaient, mais... ni feuille, ni fleur, ni fruit.
Pour ne pas se trouver nu face aux autres, il s’était depuis son jeune âge laissé peu à peu recouvrir par un lierre grimpant, par des liserons et par des bouquets de gui : ne sachant à quoi il pourrait ressembler, il se couvrait d’une beauté qui n’était pas la sienne.
Le jardinier plus d’une fois projeta de le couper pour en faire du bois de chauffage, mais trop occupé par ailleurs, il remit chaque fois cette tâche à plus tard. Un matin pourtant il vint, armé d’une grande hache et commença par couper le lierre qui enserrait l’arbre. Du lierre, il y en avait tellement que cela lui prit toute la journée et qu’une fois de plus, il remit l’abattage à plus tard. Cette nuit là, un petit ver parasite piqua le liseron qui en mourut aussitôt et le lendemain, les oiseaux du ciel apercevant le gui vinrent le picorer.
Il ne restait plus de l’arbre au milieu du verger qu’un tronc et des branches : il ne restait plus que l’arbre au milieu du verger.
S’apercevant soudain de sa nudité et ne sachant par quel artifice la couvrir, il se décida enfin à laisser pousser tout au long de ses branches de belles petites feuilles d’un vert tendre, à laisser éclore au bout de chaque rameau de mignonnes petites fleurs blanches contrastant joliment avec le brun de la ramure et le vert du feuillage
Le paysan sur ces entrefaites revint avec sa hache et découvrant à la place du tronc inutile un magnifique cerisier, ne trouva plus aucune raison de le couper. Il le laissa donc, trop heureux du miracle qui s’était produit.
Depuis ce jour, l’arbre vit heureux au milieu du verger, il n’est pas comme les autres, ni plus beau, ni plus grand, mais tout aussi utile. Il a compris que ni la texture de l’écorce, ni le tracé des branches, ni la forme des feuilles, ni la couleur des fleurs n’ont d’importance : seuls importent les fruits qu’il porte et que nul autre que lui ne peut porter.
Aussi, tous les ans, à la belle saison, les enfants du paysan viennent avec une échelle et, s’éparpillant dans sa ramure, se gavent de ses fruits et le réjouissent par leurs rires.
N’ayons pas peur des fruits que nous pourrions porter, car nul autre ne pourra les porter pour nous, mais chacun pourra s’en nourrir.

" N’ayons pas peur des fruits que nous pourrions porter.Car chaque fois que nous les refuserons, il manquera quelque-chose dans le monde ; n’ayons pas peur des fruits que nous pourrions porter, car chacun d’eux permettra de faire grandir la Vie et l’Amour que Dieu nous a donnés."

vendredi 16 mai 2008

Côtes de porc aux pommes sauce curry.

4 côtes de porc-4 pommes- 80gr de beurre- 1c à s d'huile- sel, poivre.
(Pour la sauce): 6 échalotes- 2c à s de vinaigre de cidre- 4c à s de cidre- 200 gr de beurre bien froid- 1 c à s de curry en poudre. sel.

Pelez et hachez finement les échalotes. Mettez-les dans une casserole avec le vinaigre et le cidre. Faites cuire en remuant jusqu'a consistance d'une purée. Passez au travers d'un chinois afin de récupérer une cuillère à soupe de liquide. Remettez sur le feu doux et ajoutez le beurre en lamelles en fouettant sans arrêt. Ajoutez le curry et salez, fouettez bien et réservez au chaud au bain marie. Pelez les pommes et coupez -les en quartiers. Retirez le coeur et les pépins.
Faites fondre 50 gr de beurre ds une poêle. Poser les quartiers de pommes et faites-les cuire à feu moyen 5 minutes de chaque coté. Faites chauffer le reste du beurre et l'huile dans une autre poêle.
Posez les côtes et faites-les cuire à feu vif. Salez et poivrez. Servez les côtes avec les pommes et la sauce accompagnées de tagliatelles.
Et d'un bon verre de cidre!!!

dimanche 13 avril 2008



Rocher perdu, surgissant d'un espace mouvant de sables et de flots, défi de l'homme sur les éléments et sur le temps, le Mont Saint Michel émerveille tous ceux qui le découvrent pour la première fois. Ils sont plus de trois millions à s'y rendre chaque année, ce qui en fait le site culturel le plus visité de France, après ceux de Paris. Un record qui sera certainement battu en 2008 à l'occasion des fêtes organisées pour son 13ème centenaire.

1300 ans !

C'est en 708 en effet qu'à la suite d'un songe, l'évêque d'Avranches fit édifier sur cet îlot rocheux le premier sanctuaire dédié à l'archange Saint Michel, entraînant la venue de nombreux pèlerins. Les routes qui menaient au Mont étaient appelées "les chemins du paradis"…Mais ce sont les moines bénédictins, installés en 966, qui en firent au Moyen Age l'un des plus importants pèlerinages de l'Occident. On leur doit la construction de l'abbaye romane, de l'église et de tous les bâtiments destinés au logement des moines, à l'accueil des pèlerins et aux services administratifs.
Lors de la Guerre de Cent Ans, ils firent également ériger les remparts qui permirent au Mont de résister pendant plus de trente ans au siège des Anglais et de devenir ainsi l'un des lieux symboliques de l'identité nationale.

La Révolution de 1789 faillit bien lui être fatale. Les moines durent quitter l'abbaye, qui fut alors transformée en prison et qui le resta jusqu'en 1853. Heureusement, en 1874, le Mont fut classé monument historique, et de grands travaux de restauration furent aussitôt engagés, pour lui rendre sa splendeur passée.

Un nouveau défi : barrage et pont-passerelle

Ces dernières années, toutefois, une nouvelle menace est apparue. Situé au fond d'une baie qui était autrefois balayée par les plus fortes marées du monde, le Mont était victime d'un phénomène d'ensablement. Depuis qu'une porte à flots avait été construite sur le Couesnon, en 1969, pour éviter les inondations des polders agricoles, les forces conjuguées de la mer et du Couesnon n'étaient plus assez puissantes pour chasser les sédiments qui s'accumulaient peu à peu dans la baie en formant des "herbus". A plus ou moins long terme, le Rocher de l'Archange risquait d'être abandonné par la mer et irrémédiablement conquis par les terres.

De grands travaux ont donc été entrepris en 2006, avec la participation financière des deux Régions (Basse-Normandie et Bretagne), de l'Etat et de l'Europe, pour libérer le Couesnon. La porte à flots sera bientôt remplacée par un barrage avec huit vannes qui s'ouvriront et se fermeront à volonté de manière à recréer le phénomène de chasse des sédiments, comme au temps où la mer s'avançait, disait-on, à la vitesse d'un cheval au galop…

Le flot des touristes

L'opération comporte un autre volet. Il s'agit là de maîtriser un autre flux, celui des touristes, dont le nombre est passé en 40 ans de 300.000 à 3 millions et dont les véhicules (un million par an) polluent le paysage, tout au long de la digue-route qui relie le Mont au continent. Pour ce faire, un parking de 4000 places sera créé sur les polders, à 2,5 km du Mont, et la vieille digue, peu esthétique, qui fait obstacle à la libre circulation des courants, sera remplacée par un pont-passerelle que les visiteurs emprunteront à bord de navettes.

La fin des travaux – qui coûteront, au total, 160 millions d'euros, le prix de 60 km d'autoroute environ – est prévue pour 2014. Mais le barrage commencera à fonctionner à 50 % de sa capacité dés 2009.

Le pape au Mont Saint Michel ?

En attendant, le Mont Saint Michel prépare activement les fêtes du 13ème centenaire, qui s'ouvriront le jeudi 1er mai par une messe solennelle présidée par le cardinal-archevêque de Paris. Le calendrier n'est pas encore définitivement fixé mais on sait qu'il y aura un pèlerinage à travers les grèves, un festival "Entre Ciel et Mer" en juillet. Le président de la République, qui avait entamé sa campagne électorale sur le Mont en janvier 2007, a invité le pape Benoît XVI à y faire étape en août, lors de son voyage en France, ce qui constituerait le moment fort de cet anniversaire. Mais pour l'instant, le Vatican réserve sa réponse.

L'omelette de la Mère Poulard
A signaler que le Mont Saint Michel fêtera un autre événement en 2008 : le 120ème anniversaire de la création de "La Mère Poulard", cette fameuse auberge ouverte en 1888 par Annette Poulard pour accueillir les pèlerins. Son omelette a acquis une réputation internationale et sur son livre d'or figurent des noms illustres : Hemingway, Trotsky, Théodore Roosevelt…
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" Le Couesnon a fait folie cy est le Mont en Normandie"("Le Couesnon dans sa folie mît le Mont en Normandie")Dicton breton
" l'abbaye escarpée, poussée là-bas, loin de terre, comme un manoir fantastique, stupéfiante commeun palais de rêve, invraisemblablement étrange et belle "Guy de Maupassant
Au Mont et alentours les heures du paysage sont toutes de belles heures. Le ciel agrandit les grèves, et les grèves paraissent agrandir le ciel."Emile Bauman
" Le Mont-Saint-Michel apparaît (...) comme une chose sublime, une pyramide merveilleuse."Victor Hugo, 1865

mardi 8 avril 2008

Tagliatelles à la normande.

1 camembert, 350 g de tagliatelles, 4 cui. à s. de crème fraîche, sel et poivre.
Mettez à cuire les tagliatelles . Pendant ce temps, enlevez la croûte du fromage puis coupez-le en morceaux. Faites-le fondre doucement dans une petite casseroleavec une cuill. à s. de crème fraîche. Remuez à la cuillère en bois puis poivrez. Egouttez les pâtes quand elles sont cuites.Versez -les dans un saladier. Ajoutez 3 cuil. à s. de crème fraîche puis le camembert fondu chaud. Mélangez et servez aussitôt . BON APPETIT !!!!!!!

jeudi 27 mars 2008


PANES AU CAMEMBERT

Couper un camembert en portions. Le tremper dans un oeuf battu avec du sel et du poivre, puis le passer dans la chapelure. Renouveler l'opération. Puis faire frire de tous les cotés dans de l'huile. Servir avec une salade.
C'est super bon et très rapide !!!!

lundi 17 mars 2008

Conte Peul

Pourquoi y a-t-il tant d’idiots de par le monde ?
Conte Peul
Autrefois, il y avait beaucoup moins d’idiots qu’aujourd’hui. Quand il s’en trouvait un quelque part, aussitôt on le chassait du village. Aujourd’hui, par contre, il faudrait chasser la moitié du village et encore, cela ne suffirait pas. Mais comment se fait-il qu’il y en ait tant ? Voici comment les choses se passèrent : Un jour, trois idiots qu’on avait chassés pour leur bêtise se retrouvèrent à une croisée de chemins et se dirent : " Peut-être arriverons-nous à quelque chose d’utile en réunissant l’intelligence de trois têtes stupides. Et ils poursuivirent leur chemin ensemble. Peu de temps après, ils arrivèrent devant une cabane d’où sortit un vieil homme. " Où allez-vous ? " demanda celui-ci. Les idiots haussèrent les épaules : " Là où nous porteront nos jambes. On nous a chassés de chez nous pour notre bêtise. " Le vieux répliqua : " Alors, entrez. Je vais vous mettre à l’épreuve. " Il avait trois filles tout aussi bêtes et se montrait donc compréhensif. Le lendemain, il demanda au premier idiot : " Va à la pêche ! " Et au deuxième : " Va dans les fourrés et tresse des cordes ! " Puis au troisième : " Et toi, apporte-moi des noix de coco ! " Les idiots prirent un carrelet, une hache et un bâton et se mirent en route. Le premier s’arrêta au bord d’une mare et se mit à pêcher. Quand son carrelet fut plein, il eut tout d’un coup soif. Il rejeta tout le poisson dans l’eau et rentra boire à la maison. Le vieux lui demanda : " Où sont les poissons ? " " Je les ai rejetés à l’eau. La soif m’a pris et j’ai dû vite rentrer pour me désaltérer. " Le vieux se fâcha : " Et tu ne pouvais pas boire à la mare ? " " Tiens, je n’y ai pas pensé. " Pendant ce temps, le second idiot avait tressé un tas de cordes et se préparait à rentrer. Il s’aperçut qu’il n’avait pas de corde pour les attacher. Alors, il courut en chercher à la maison. Et le vieil homme se fâcha encore : " Et pourquoi n’as-tu pas attaché ton tas avec l’une des cordes ? " " Tiens, je n’y ai pas pensé. " Le troisième idiot grimpa sur un cocotier et montra les noix de coco à son bâton : " Tu vas jeter par terre ces noix, compris ? " Il descendit et commença à lancer le bâton sur le cocotier, mais il ne fit tomber aucune noix. Lui aussi rentra à la maison bredouille et une fois de plus, le vieux se fâcha : " Puisque tu étais sur le cocotier, pourquoi n’as-tu pas cueilli les noix à la main ? " " Tiens, je n’y ai pas pensé. " Le vieux comprit qu’il n’arriverait à rien avec les trois sots. Il leur donna ses trois filles pour femmes et les chassa tous. Les idiots et leurs femmes construisirent une cabane et vécurent tant bien que mal. Ils eurent des enfants aussi bêtes qu’eux, les cabanes se multiplièrent et les idiots se répandirent dans le monde entier.



dimanche 9 mars 2008

La baleine

La Baleine est une petit village situé dans la vallée encaissée de la Sienne aux allures de rivière de montagne, c'est une commune type du bocage normand. L'église entourée de quelques bâtiments apparaît derrière un rideau de peupliers.(photo d'en tête) Comme dans la plupart des communes du bocage, le bourg est peu important. Ce sont les nombreux hameaux dispersés sur le territoire communal qui accueillent la population. Les maisons bâties en grès, schistes ou poudingues, ocrés ou rouges, sont très simples et très sobres. On ne quittera pas le village sans avoir rendu visite à la petite chapelle du XVIIe siècle et à la fabrique artisanale d'andouille.
Et n'oubliez pas l'auberge! Le krill c'est son nom, le nom de la crevette dont se nourrit la baleine...
Ses aubergistes vous recevrons dans un decors très agréable aux yeux, avec une grande cheminée où ils vous grilleront de délicieuses viandes du bocage et aussi de nobles poissons!

Les légumes sont frais du marché du matin...
La baleine se situe tout près de la commune de Gavray.

Salade de blancs de seiche à l’ail


Ingrédients :
6 blancs de seiche
200g de pousses d’épinards lavées et séchées
Chapelure, Huile d’olive, Sel, Poivre.
1 citron jaune
Ail, Persil plat
Pour la vinaigrette:
1 gousse d’ail râpée
1 cuillère à soupe de vinaigre de vin
1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique
10 cl d’huile d’olive, sel.
Préparation :

Découper les blancs de seiche en lanières, bien les sécher.Dans une poêle chaude, verser de l’huile d’olive, puis les lanières de seiche. Les saisir des deux côtés pendant environ 5 minutes, ajouter une cuiller à soupe de chapelure, mélanger pour les enrober, laisser encore cuire pour que la chapelure devienne croquante, ajouter l’ail râpé, le sel, le poivre et le persil plat.
Pendant la cuisson, préparer la vinaigrette : mélanger tous les ingrédients, assaisonner les pousses d’épinard et les disposer dans les assiettes.
Dès que les blancs de seiche sont dorés, les déposer sur les pousses d’épinard, verser un trait de jus de citron et servir sans attendre.
Bon appétit !

jeudi 6 mars 2008

Histoire de La Manche

Histoire de la Manche Britannique:

Peuplée à l'origine de Gaulois, cette région fut successivement envahie par les Romains, les Bretons puis les Normands en 933 avant d'être annexée au royaume de France en 1204. Le département a été créé à la Révolution

française, le 4 mars 1790, en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de la province de Normandie. Son chef-lieu fut d'abord fixé à Coutances, puis remplacé par Saint-Lô en 1796, bien que le tribunal d'instance soit toujours à Coutances de nos jours. La ville de Coutances repris temporairement le rôle de préfecture après la Seconde Guerre mondiale en raison de la destruction presque totale de Saint-Lô, et ce jusqu'à la reconstruction de cette dernière. En 1956, le département de la Manche fut administrativement intégré à la région de programme de Basse-NormandieLes habitants de la Manche sont les Manchois (et non les Manchots). Géographie:La Manche fait partie de la région Basse-Normandie. Elle est limitrophe des départements du Calvados, de l'Orne, de la Mayenne et d'Ille-et-Vilaine. Incluant la péninsule du Cotentin, le département est baigné par la Manche sur toute sa façade ouest, ainsi qu'au nord et au nord-est, sur 350 km de côtes.
Par la géologie, le département se rattache au
massif armoricain. La Manche se divise en terroirs. On peut citer du nord-ouest au sud-est la Hague, le Val de Saire, le Bocage valognais, le Plain, le Coutançais, le Saint-Lois et l'Avranchin. Tourisme historique :Le_Mont-Saint-Michel et son abbaye . La Cathédrale Notre-Dame de Coutances. Abbaye de la Lucerne à la Lucerne-d'Outremer
Musée maritime de
Tatihou. Phare de Gatteville-le-Phare
Plages du débarquement d'Utah-Beach Tourisme industriel:
La Cité de la Mer à Cherbourg: Aquarium et le sous-marin Le Redoutable, le plus grand sous-marin visitable au monde
Tourisme gastronomique: La gastronomie occupe une place importante avec ses produits de la mer très recherchés comme le homard de Chausey, les huîtres …Pour ne citer qu’eux parmi les innombrables coquillages et poissons issus de la manche… Le camembert, le calvados, le cidre ont fait sa réputation



Village en 1906


St Denis Le Gast